Je viens de lire sur un article de presse qu’on ne vit pas seulement pour satisfaire et combler nos besoins primaires: respirer, boire, manger, se protéger du froid et de la chaleur, être en sécurité et dormir. 

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On traverse une période où déshumanisation, angoisse, stress, individualisme, course à la performance prennent des proportions telles qu'on oublie de regarder autour de nous. On a des oeillères qui trouble notre vision, on ne perçoit presque plus toute la richesse qui nous est offerte, là, sous nos yeux. Si on levait simplement la tête pour jeter un coup d’œil, au lieu de la baisser instinctivement dans les transports en commun le matin, ou de ronchonner dès qu'une personne lambda nous dérange dans notre quotidien, la vie serait déjà bien plus douce.

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Vous savez j'ai eu peur, je me suis dit qu'en faisant uniquement le focus sur ces besoins primaires, ma vie risquait très certainement d'être longue, chiante et ennuyante. Surtout qu'aujourd'hui l'espérance de vie a passé la barre des 80 balais. 80 balais à me réjouir de dormir, bouffer, d'inspirer et d'expirer: T R I S T E S S E.

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 Ce besoin de se cultiver, de s’évader est primordial pour se sentir bien dans nos pompes, apprendre et rêver ou apprendre à rêver, à condition qu'on prenne un peu de temps pour VIVRE et PARTAGER.

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OUVRE TES YEUX, OUVRE TES MAINS, OUVRE TON COEUR, OUVRE TON ESPRIT

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