A qui le tour?
- Kaia Te
- 24 avr. 2020
- 5 min de lecture
Mon livre"A qui le tour? " est enfin disponible!
Caricatural de dire que c'est mon p'tit bébé, que c'est le fruit d'un travail acharné de plusieurs journées à rédiger sans voir le temps passer... mais je peux maintenant l'affirmer : ce livre, qui me porte vraiment à cœur et qui me tient aux tripes depuis longtemps (j'adore cette expression) voit enfin le jour!

Avant toute chose, écrire a toujours été pour moi un plaisir, une occupation, une histoire de partage qui, au fur et à mesure du temps, m'a fait prendre conscience de pas mal de choses à prioriser dans ma vie. Raconter des histoires, qu'elles soient réelles, inventées, empruntées à mon imagination parfois débordante, m'a motivé à rédiger davantage, à publier sur mon site et maintenant, à écrire un bouquin. Et pourquoi pas moi?
C'est en faisant du rangement chez mes parents, dans mon bordel sans nom, que je suis tombée sur un petit coffre fort caché dans ma commode en bois: des histoires écrites sur des bouts de papier éparpillés dans le premier tiroir, des poésies en vrac empilées dans une boite parfumée (kitsch à souhaits), d'anciennes photos collées sur des carnets remplis d'écritures et là, je tombe sur ces quelques feuilles que j'avais grattées à l'hosto. Je me suis dit: "Non non...Tu ne peux pas laisser ça de côté." J'ai donc repris " ma plume " ( ça fait bien plus pro dit comme ça), si facilement que j'ai eu la vague impression de ne jamais avoir reposé mon stylo et que les années, malgré qu'elles aient défilé aussi vite, ont laissé des souvenirs encore très vifs.

Comment vous en parler?
"Ce que j'ai réellement souhaité faire à travers « À qui le tour ? », c'est essayer de redonner le sourire à vous tous qui me lisez, que vous soyez malades, proches de malades, ou bien portants (vous en avez aussi le droit, bien entendu, je ne fais aucune discrimination), tout en dédramatisant la maladie grâce à mon naturel, je l'avoue, parfois déconcertant."
Sans en dire trop pour ne pas vous gâcher la lecture, je souhaite tout simplement partager mon expérience afin de soutenir toutes les personnes touchées de près ou de loin par la maladie. Le but n'est surtout pas de faire "pleurer dans les chaumières" (j'adore aussi cette expression) mais au contraire, de booster ceux et celles qui vivent avec la maladie, qui soutiennent des proches qui se sentent parfois dépassés et auraient besoin d'un bon p'tit remontant pour garder le cap et y croire encore!
Parler de soi est souvent délicat mais je n'ai jamais éprouvé de malaise quand le sujet vient sur la table et que je sens certains proches me jeter un regard constipé: "Oh non pas ce sujet ici..." Au contraire, si tout le monde partageait ses expériences de vie plus facilement, on aurait plus de facilités à dédramatiser les siennes et à garder la pêche.
"Une personne sur deux aura un cancer dans sa vie alors autant s'y intéresser un minimum. Je vous vois déjà derrière votre bouquin, les yeux écarquillés : « J'aurais mieux fait de ne pas l'acheter son bouquin ». Eh! c'est pas moi qui le dis, c'est l'Institut Curie!"
Extrait"A qui le tour?"
Où et comment en faire la promotion?

Tous les jours, des milliers de livres sont diffusés sur les plateformes, difficile donc d'attirer les lecteurs, d'attiser les ventes quand on est débutante et qu'on est face à de très bons écrivains. Difficile aussi d'attirer des maisons d'édition soit, parce qu'elles ne prennent pas le temps de lire ton livre, soit parce que tu n'as aucun contact dans le milieu. (soit parce que ton livre est pourri mais là ça n'est pas mon cas! ahaha)
Comment faire? : c'est très simple: connectez-vous à: Kobo.com

Allez sur ce lien: https://www.kobo.com/fr/fr/ebook/a-qui-le-tour-4
Si vous n'avez pas de compte Kobo : ça prend 2 minutes pour vous enregistrer!
Le livre coûte la modique somme de 5 euros: c'est le prix d'un kebab les amis! ;)
N'hésitez pas à écrire un commentaire et à mettre un petit pouce en l'air! (c'est toujours mieux pour augmenter sa visibilité)
Je recevrai un petit pourcentage sur les ventes réalisées et cet argent, je l'utiliserai uniquement dans le cadre de ce projet afin de pouvoir le mettre sur papier un jour. Pourquoi pas envisager un partenariat avec une association? ;)

J'espère vraiment qu'il vous plaira et qu'il aura suffisamment de lecteurs, de commentaires positifs sur la plateforme pour prétendre à paraître un jour dans nos librairies.
Merci à tous pour votre soutien et votre coup de pouce ! <3
(...) Je suis allée plusieurs fois en discothèque avec mes potes. J’avais tellement besoin de fouler la piste et de « bootyshaker ». Une fois, on est allés au "Green's", une petite boîte ringarde, où on avait fait nos premières sorties à 15 ans. A l’époque, on mettait toujours trois plombs pour se préparer, comme si c’était la sortie du siècle. Je mettais régulièrement le même haut, un débardeur Liberto gris noir qui, si j’avais eu une grosse poitrine, m’aurait fait un sacré décolleté sexy. On rentrait dans la boite comme dans le clip de Fifty Cent, Candy Shop mais tout le décor qu’on s’était imaginé disparaissait à peine passé le contrôle du « vigile » ( Béber, 50 ans, 70 kilos tout mouillé et le bide rempli de bière) : « Lisa, mais où sont passés Trey Songz, Fifty et Shemar Moore ? » J’étais au bar avec elle et ma perruque me démangeait. Avec la chaleur et la transpiration, le plastique qui entoure l’intérieur de la perruque collait tellement à mon crâne que j’ai commencé à me gratter la tête dans les deux sens. En faisant ce geste, la perruque bougeait tellement que j'étais à deux doigts de l'enlever. Lisa, en rigolant, m'a crié par-delà la musique : « Man, arrête enfin ! Les gens te regardent ! ». En effet, elle avait raison, trois petites pouffes de l'autre côté du bar me montraient du doigt et « chuchotaient » : « T'as vu, c'est elle qui a un cancer, regarde bien, c'est pas ses cheveux, c'est chaud... », un truc dans le style. Le « chaud » voulait dire « tendu ». Je crevais de chaleur en boite avec cette touffe sur la tête. On était parties danser quand Jérôme, un copain, était sur les estrades et a voulu me taquiner en me tirant les cheveux. Et voilà la perruque qui se décolle de mon crâne et qui reste dans ses mains, une fraction de seconde. Je me souviens de son visage paralysé, avec le fond d’une chanson de Tragédie (Sexy pour moi) autotunée sur laquelle on adorait danser. J'en avais ras-le-bol, je ne pensais pas qu'aller en boîte incognito serait aussi éprouvant. Une nuit, en repartant de la boîte avec Jérôme et Alex dans la voiture, je l'ai enlevé. (...) « Les gars, j'en ai marre, vous m'excuserez mais je me mets à l'aise ». Ils se sont mis à rire et Jérôme m'a embrassé le crâne en s'exclamant tendrement « On t'aime mon petit Barthez ! ».
Extrait de "A qui le tour?"
*Couverture réalisée par Alicia Moret, étudiante à l' ENSAAMA (école d'arts appliqués) à Paris
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